Le remède contre l’obésité serait de cuisiner soi-même encore plus de plats.
En effet, si nous voulons perdre du poids, nous devons cuisiner encore plus. Cuisiner plus de repas? Et perdre du poids? Absolument, indique le médecin nutritionniste français Jean-Michel Cohen, dont le livre, le régime parisien, s’est vendu à plus de deux millions d’exemplaires.
Les sociétés qui cuisinent plus de repas sont plus minces et plus saines.
33,9 pour cent des Américains sont obèses et 22,7 pour cent des personnes sont obèses au Royaume-Uni alors que le chiffre tombe à « seulement » 16,9 pour cent pour la population française, sachant que l’on cuisine encore un peu plus en France par rapport aux anglais et aux américains.
Bien sûr, comme Cohen le souligne, ça aide si ce que vous cuisinez est sain, avec beaucoup de légumes frais et de protéines de haute qualité.
Lorsque vous cuisinez, vous devez penser à des ingrédients, les acheter, les hacher, les chauffer, regardez comme ils se transforment en un repas, et nettoyer après.
Psychologiquement parlant, la cuisson à partir de matières premières n’a rien à voir avec le fait de manger des plats surgelés tout prêt ou des aliments transformés dont on ne connait rien sur le contenu (et parfois même ce contenu n’est pas celui que l’on croit être …).
Sur un autre plan, il est aussi à l’opposé d’un régime amaigrissant.
Et pourtant, nous faisons de moins en moins la cuisine.
Le temps consacré à la préparation des repas dans les foyers a diminué pour atteindre un peu moins d’une heure.
La baisse de la cuisine à la maison suit de près la progression de l’obésité et toutes les maladies chroniques liées à l’alimentation. Surtout, nous ne donnons pas l’exemple à nos enfants.
Dans une enquête menée en 2008 au Royaume-Uni, 49 pour cent des 18-24 ans ont dit qu’ils ne savaient pas combien de temps il faillait pour faire cuire un œuf, 52 pour cent ne savait pas combien de temps il fallait pour faire cuire le bacon et 15 pour cent ont été incapables de faire même une supposition.
Je pense malheureusement que si l’enquête était menée en France, on aurait surement le même niveau de résultats.
Alors, à quand le retour aux fourneaux pour retrouver une alimentation saine ?
C’est vrai non ?